Londres, hiver 1989. Un corps est retrouvé dans Hyde Park par la Metropolitan Police. La victime a gelé dans une position pour le moins inattendue : celle du Penseur de Rodin. Mais quelque chose cloche dans son regard : ce bleu intense, perçant… Quelques jours plus tard, nouveau crime. Cette fois, ce sont les corps d’une mère et de son fils que l’on découvre, réplique exacte de la Pietà de Michel-Ange. Londres va bientôt se transformer en musée macabre, mais personne ne le sait encore…
Mon avis
En attendant l’avion, j’ai décidé d’aller à la FNAC de l’aéroport , histoire de me trouver une lecture qui puisse m’occuper. Je suis tombé sur ce livre , avec un auteur que je n’avais pas eu le plaisir de découvrir.
Me voilà à deux heures de prendre mon vol, plongée dans Londres, en hiver où il y fait très frois, en 1989.
On y découvre l’inspecteur Chambers, sur une scène de crime plutôt inhabituelle : en effet, au premier abord rien ne semble présent sur cette scène mais en y regardant de plus prés, on découvre que la statue n’est pas une statue classique : en effet, il s’agit d’un homme , positionné de telle manière que l’on croit voir « Le Penseur ( plus d’infos par ici : https://www.musee-rodin.fr/musee/collections/oeuvres/penseur), de Rodin. Le pire reste à venir, la victime a toujours un éclat de vie dans ses yeux….. Pas le temps de se remettre que quelque temps plus tard un second meurtre est commis : cette fois-ci une femme et son fils. Ils sont positionnés de telle manière que l’in pense à la Pietà ( plus d’infos ici : https://www.visiterlevatican.com/que-voir-vatican/lieux-vatican/les-chefs-doeuvre-du-vatican-la-pieta-de-michel-ange/).
Quel est le lien entre les victimes ? Cette série de meurtre pour le moins originale va t’elle s’arrêter ? Que cherche à dire le tueur ? Quel est le rapport avec les statues ou l’art ?
Dès le début nous sommes plongés dans le vif du sujet : le livre débute sur scène de crimes. Puis le rythme ralentit, on ne comprend pas où l’auteur veut nous mener pour reprendre sur un rythme effréné quelques pages plus tard.
Ce que je trouve dommage c’est que l’on sait rapidement qui est l’auteur de ces meurtres mais ses motivations ne seront révélées que plus tard. Le dénouement est quand même inattendu et l’auteur sait jouer avec nos nerfs.
Les références à la mythologie et à l’art sont bien présentes sans être lourd pour autant.
Les personnages principaux sont au nombre de trois, chacun étant différent tout en se complétant.
L’intrigue est bien menée, quelques rebondissements inattendus. Un bon moment de lecture pour ceux qui aiment les thrillers.
Extrait
« Le penseur » de Rodin, annonça-t-il. Ce qui signifie que sur les deux scènes de crime, les corps ont été disposés de façon à imiter des sculptures célèbres.