Pour respecter les dernières volontés de son grand-père adoré, Anne Gallagher fait le voyage de Brooklyn jusqu’à Dromahair, un petit village du nord de l’Irlande. Elle doit disperser les cendres de son aïeul sur sa terre natale. Avalée par le brouillard au milieu du lac où elle lui fait ses derniers adieux, elle est victime d’une mystérieuse attaque…
Quand Anne se réveille, elle est en 1921, dans le domaine de ses ancêtres. Tous semblent penser qu’elle est son arrière-grand-mère disparue lors de la sanglante Insurrection de 1915. Perdue au coeur des heures les plus sombres de l’histoire irlandaise, alors que grondent déjà la guerre civile et le chaos, la jeune femme du xxie siècle doit tout réapprendre.
Mon avis
C’est l’histoire d’une jeune femme qui se retrouve basculée dans le passé, par le simple fait de prendre une barque et de passer la brume…..
Il y a comme un air de déjà vu me diez-vous ? En effet, cela ressemble au début d’Outlander avec le voyage dans le passé.
Ici nous retrouvons Anna, qui vit à Brooklyn et qui, pour respecter les dernières volontés de son grand-père qui l’a élevé et qu’elle adore, doit aller déposer ses cendres sur un lac en Irlande, pays dont il est originaire.
Juste avant de mourir, son grand-père lui fait ouvrir une enveloppe, dont quelques une où son arrière-grand-mère apparaît : celle-ci lui ressemble comme deux gouttes d’eau.
La voilà partie pour l’Irlande avec les cendres de son grand-père. Anna emprunte une barque, pour les disperser dans le lac mais de la brume apparaît brusquement. Elle tombe à l’eau, manque de se noyer mais quelqu’un la sauve . Lorsqu’elle réouvre les yeux, là voici entourée d’inconnus qui l’appellent Anne. Elle comprend vite qu’il ne s’agit pas d’elle mais qu’ils la prennent pour son arrière-grand-mère car ce sont pas de simples inconnus, ce sont ses ancêtres. Comment est-elle arrivée là? Tiraillée par l’amour qu’elle porte à son-pères , qui n’a que 6 ans en 1921 et qui la prend pour sa mère disparue quelques années avant , doit-elle leur dire la vérité, au risque de passer pour folle ? Elle feint l’amnésie et Thomas la prend sous son aile et lui explique tout. Elle est malgré elle embarquée dans la spirale de la guerre contre l’Angleterre que mènent les Irlandais pendant cette sombre période.
Doit-elle rester ? Doit-elle essayer de rentrer chez elle coûte que coûte car ici elle n’a rien : ni statut social, ni argent ? Doit-elle leur révéler ce qu’elle sait de leur histoire familiale , de ce qui va arriver ?
Adorant la série Outlander, j’ai forcément acheté ce livre.
Même si l’histoire est différente car celle-ci se passe en Irlande, les héroïnes ont quelques point commun : elles sont dotées de fort caractères et son courageuses.
L’histoire est très bien racontée, les paysages y sont bien décrits que j’ai eu l’impression plus d’une fois d’être en Irlande avec Anna et Thomas.
Les personnages sont attachants, et revoir Eoin lorsqu’il était enfant nous fait un pincement au cœur.
On apprécie particulièrement le point de Thomas sous forme de lettres écrites dans un journal intime, que l’on peut lire à la fin de chaque chapitre.
La guerre d’indépendance est bien présente dans le livre mais sans pour autant être trop lourde. Michael Collins, personnage fort cette rébellion est présent dans le livre et nous découvrons d’autres facettes de cet homme, qui le rendent plus accessible.
De plus, l’auteur nous fait connaître des mythes et légendes irlandaise sous forme d’histoires racontées par Anna à Eoin.
Je n’ai pas trop apprécié les passages du journal où il détailles les actes pour la guerre d’indépendance, je les ai trouvé trop longs et inutiles à l’intrigue de l’histoire. Mais leur intérêt réside dans le fait de nous faire découvrir cette guerre sous un autre jour.
Un passage dans le temps digne du folklore irlandais, une histoire d’amour, la guerre d’indépendance, tout est réuni ici pour une lecture. J’ai adoré ce livre, l’écriture est fine, c’est une vraie bouffée d’air frais. Je ne peux que recommander ce livre !!
Extrait :
J’avais six ans quand Eoin est devenu mon tuteur, mon guide. Il m’a serrée dans ses bras alors que je pleurais des parents qui ne reviendraient pas. J’aurais tant voulu qu’il puisse à nouveau me tenir contre lui, que nous puissions tout recommencer, ou au moins l’avoir avec moi pendant toute une vie encore.
— Comment vais-je vivre sans toi, Eoin ?
— Tu n’as plus besoin de moi. Tu es grande, maintenant, a-t-il murmuré.
J’ai sursauté. Je le croyais profondément endormi.
— J’aurai toujours besoin de toi !
Ses lèvres se sont remises à trembler, il reconnaissait l’amour que mes mots traduisaient.