Résumé Ils l’ont surnommé Charon, le passeur des morts. De son mode opératoire, on ignore tout, sauf sa signature, singulière : une tête d’oiseau. Il n’a jamais été arrêté, jamais identifié, malgré le nombre considérable de victimes qu’il a laissées derrière lui. Jusqu’à ce que ses crimes resurgissent du passé, dans les profondeurs d’une mine abandonnée…
Plongez avec Ludivine Vancker dans le Département des Sciences du Comportement, les profilers, jusque dans l’âme d’un monstre.
Mon avis
Ce livre m’a été offert à Noël par ma soeur qui connait bien mes goûts : les thrillers et notemment cet auteur. Bingo !! Une nouvelle fois j’ai adoré le livre. Le livre commence avec Ludivine Vancker qui est mutée au Département des Sciences du comportement. A peine arrivée, pas le temps de s’acclimater que la voilà confrontée à une découverte qui va les ébranler et pour cause : la découverte d’un charnier dans une mine désaffectée d’une vingtaine de femmes par un photographe amateur. Le charnier semble dater des années 80/90 et à côté des corps se trouvent les carcassent d’une vingtaine d’oiseaux à qui il manque la tête. Où sont les têtes des oiseaux ? Que peut signifier ce rituel ? Et surtout qui est le tueur et est-il en vie ? Va t’il frapper de nouveau ? Et surtout, y a t’il un lien entre la disparition de deux femmes il y a quelques semaines et ce charnier ?
Encore une fois, Maxime Chattam arrive à nous tenir en haleine tout au long des pages. Il arrive à nous manipuler en laissant des indices par-ci, par-là pour arriver à un denouement totalement inattendu !! Attention cependant pour les personne les plus sensibles, ce livre contient des scènes assez crues et assez noires, ce qui comme d’habitude met en avant l’esprit très imaginatif de l’auteur. J’en arrive à me demander comment fait-il pour imaginer toutes ces horreurs ? L’écriture est fluide, l’histoire est bien racontée, bien construite. L’articulation entre les différents personnages est parfaite Encore une réussite pour l’auteur qui a su m’accrocher dès les premières pages et qui a su me régaler avec toute la noirceur et la cruauté dont il est capable.
Extrait
Quelle heure était-il ? Par réflexe, et aussi parce qu’elle savait que si elle ne regardait pas maintenant elle n’allait penser qu’à ça jusqu’à finalement céder, Claire tendit le bras vers son téléphone portable, branché sur la table de chevet. Presque deux heures du matin. Elle n’était pas couchée depuis si longtemps…
Elle avait reçu un SMS de Thierry entre-temps.
Quel intérêt puisqu’il dormait à côté d’elle ?
C’était plus fort qu’elle. Curiosité maladive ou addiction au portable, Claire consulta le message. Son homme l’informait qu’il était bien rentré à sa chambre d’hôtel et il lui souhaitait une bonne nu… Claire termina de se réveiller brutalement. Elle fixa l’heure de l’envoi du message : 1 h 12. C’était impossible. Thierry ne pouvait pas être là-bas il y a moins d’une heure et dans leur lit maintenant…
La chair de poule la saisit entièrement. Non. Non… ce n’était pas ça… Dans son dos, elle sentit l’autre se redresser lentement. Elle déglutit. Elle n’osait pas se retourner, traversée par un froid paralysant. La réalité s’imposait à elle lentement, recouvrant toutes ses facultés de réaction d’une gangue de terreur glacée, la contraignant à ne pas bouger. Dans son esprit, les déductions filaient en tous sens. Si ce n’était pas Thierry dans le lit, avec elle, alors qui était ce ?
